Un développement en laboratoire coûte ~5€. Est-il intéressant de développer soi-même ses pellicules noir et blanc ?
On peut jouer avec l’utilitaire ci-contre (à retrouver ici) pour s’en rendre compte. Il suffit d’entrer le prix et le volume des bouteilles de produits achetés ainsi que les dilutions auxquelles on va les utiliser.
On y trouve dans l’ordre les 4 grandes étapes du développement noir et blanc avec des références choisies en raison de leur large diffusion.
- Révélateur, réf: Rodinal
- Bain d’arrêt, réf: Ilfostop
- Fixateur, réf: Rapid Fixer
- Agent mouillant, réf: Photo-Flo
Ce qui va varier d’une utilisation à l’autre est essentiellement le révélateur et sa dilution. Les étapes 2, 3 et 4 restent les mêmes dans la très grande majorité des cas. Une fois satisfait on garde toujours les mêmes produits pour ces étapes.
Quelques résultats avec différents révélateurs:
(révélateur, volume vendu en bouteille, dilution)
- Fomadon R09 (Rodinal), 250 ml, 1:50
- D-76 ou ID-11 en poudre pour 1 L, 1:3
- HC110, 1 L, 1:31
Les coûts de revient totaux respectifs sont:
- 0.43 €/pellicule
- 0.52 €/pellicule
- 0.60 €/pellicule
Ces résultats varient bien entendu en fonction des tarifs obtenus auprès des revendeurs mais cela permet d’avoir un ordre de grandeur. L’utilitaire est d’ailleurs intéressant pour comparer le coût des étapes 2, 3, 4 où de nombreuses marques sont interchangeables. On s’aperçoit que les grandes qui semblent chères le sont parfois moins que les marques « discount »… Ah! les astuces marketing du volume des bidons et autres concentrations …
Il faut retenir que développer soi même représente une économie d’envrion 90% !!! sur le tarif laboratoire. C’est é-norme !
Faire le choix du développement maison semble donc être une évidence. Mais il faut tout de même compter un léger investissement initial en matériel (cuve, thermomètre, bidons etc …) qui sera rentabilisé après environ 22 pellicules.
A mon sens pour que cela représente un réel intérêt économique il faut que les bénéfices s’en fassent ressentir rapidement. C’est à dire au bout de quelques mois.
A partir d’une vingtaine de pellicules sur 3 mois le gain annuel devient intéressant et le retour sur investissement suffisament rapide. Cela reste tout de même un minimum.
En dessous de 5 à 6 pellicules par mois il est inutile de se poser la question. Il est plus intéressant à mon avis de confier ses films à un labo … on y perd en flexibilité sur le choix du révélateur et les méthodes de développement mais on y gagne en temps passé à faire du « gagne-petit ».
Conclusion
Le développement maison s’adresse:
- Aux praticiens réguliers
- A ceux qui veulent vraiment maîtriser toute la chaîne
Les premiers font un choix économique les seconds un choix de méthode. Il faut également retenir que le traitement d’une pellicule de A à Z représente un travail de 15 minutes (j’en parle dans cet article). Donc au delà d’une certaine consommation on commence à réfléchir à des méthodes plus mécaniques et moins manuelles afin de libérer des heures. C’est à ce moment là que l’intérêt du développement en laboratoire commercial refait son apparition.
Mais compte tenu du volume attention à la note …
Hello,
Pour tirer les prix encore plus vers le bas, il y a également :
– Le bain d’arrêt que tu peux très avantageusement le remplacer par du vinaigre blanc dilué dans de l’eau. Vu le prix de ce produit en supermarché, c’est imbattable…
– l’agent mouillant que tu peux remplacer par quelques gouttes de liquide vaisselle incolore/inodore avec ton dernier rinçage à l’eau (idéalement pas trop dure, voire distillée si c’est vraiment trop calcaire)
Et si t’es joueur, le révélateur tu le remplaces par du caffenol fait maison (prix de revient imbattable). Pas de problème de conservation puisque tu le prépares à la dernière minute !
#my2cents
Salut Seb !
C’est vrai que si on cherche absolument à réduire les coûts au max on peut en effet comme tu le décris utiliser des produits courants. Ce qui nous amène à un coût quasi nul.
Après il y aura toujours des puristes pour te dire que c’est pas aussi bien que les vrais produits dédiés. Mais dans le cas d’une utilisation occasionnelle et ludique il serait bête de s’en passer en effet.
J’ai pour ma part utilisé ces méthodes également, et je peux confirmer que ça fonctionne (sauf le caffenol – pas testé – mais il y a suffisament de preuve sur le net).
Pour l’agent mouillant en revanche je suis revenu au Photo-Flo + eau distillée qui me donne des résultats encore meilleurs que le liquide vaisselle que j’utilisais. L’eau chez moi est particuièrement dure.
Merci de ta contrib en tout cas, ça donnera des idées aux meilleurs économes !
Où est passé mon café ? 😉
Si j’ose, c’est un peu dommage de réduire la problématique à « produit courant / produit spécialisé » ou « usage ludique / usage professionnel ».
A mon sens, la problématique se situe plutôt dans le fait de comprendre l’action des différents produits chimiques aux différentes étapes du développement.
Le principe du bain d’arrêt, c’est de l’acide pour neutraliser la base du révélateur. Pourquoi payer un produit « brandé » quand de l’acide acétique à moins d’un euro le litre fait l’affaire ?
Idem pour l’agent mouillant, qui est un tensio-actif. Etc etc…
Tiens, je viens d’ailleurs d’apprendre aujourd’hui qu’il valait mieux utiliser du produit de rinçage de lave-vaiselle que du « liquide vaisselle », c’est un tensio-actif de la même classe que les agents mouillants photo (contrairement au liquide vaisselle qui est un « bête » savon finalement)
et je ne pense pas que tu boives le type de café utilisé pour fabriquer du caffenol (en tout cas j’espère pour ton estomac – et ton goût -que tu prends du vrai café plutôt que du lyophilisé pulvérulent premier prix 😉 )
Vas y ose , pas de soucis ! 😉
Sans discussion on ne partage rien 🙂
Je te réponds point par point pour clarifier mon expression qui comme tu l’a bien noté est sans doute une peu caricaturale en effet. Je vais donc tenter d’expliquer la raison de mon approche:
1. Bain d’arrêt: en effet le role du bain d’arrêt étant de stopper net le développement (réduction) l’acide acétique (contenu dans le vinaigre d’alcool) est en effet parfaitement adapté. Qui plus est il est nettement moins cher que le produit
« officiel » bain-d-arrêt d’un marque quelconque.
On est d’accord là dessus, pas de polémique de ma part. La seule et unique raison pour laquelle je présente l’analyse de coût avec les produits « dédiés » est:
a. Parceque l’article s’adresse plus aux novices qu’aux vieux routiers. Je prends donc le parti de présenter le cas d’école avant de proposer des variantes ou des raccourcis.
Dans les faits les militaires qui développaient leur pélloches au frond dans les tranchées n’utilisaient même pas de bain d’arrêt, c’était révélateur+fixateur et zou. Mais commencer par là ne semblait pas être la meilleure entrée en matière.
b. Je voulais montrer que même avec les produits officiels le coût est ridicule. Et donc à fortiori avec des produits ménagers.
2. Agent mouillant: oui en théorie les liquides « tensio-actifs » devraient avoir le même effet qu’un agent mouillant « officiel » i.e. aider l’eau à s’évacuer plus facilement et ainsi laisser moins de traces (voire aucunes) de calcaire ou autre sur le film.
Mon experience n’est pas tout à fait la même, j’ai essayé dans l’ordre: liquide vaisselle, liquide de rincage (pour lave vaisselle), agent mouillant officiel, avec et sans eau déminéralisée (j’avais de GROS pbs de traces sur mes negs).
On peut peut-être blamer la marque des produits ménagers que j’ai utilisé mais je peux dire que la différence est notable. J’élimine toute trace de calcaire avec le Photo-flo pour ne pas le nommer + de l’eau déminéralisée. J’utilise toujours le même bain i.e. je ne le jette quasiment jamais, sauf quand j’en mets à côté de la cuve par maladresse …
Avec le liquide de rincage + eau déminéralisée j’avais encore des traces et en plus j’avais des trace du liquide de rincage sur mes negs !!! même en réduisant les concentrations. Il est vrai que je n’ai pas testé 20 marques non plus.
Bref pour l’agent mouillant j’ai de bien meilleurs résultats avec l’officiel que le succédané et comme je déteste passer du temps à retoucher les scans blindés de tâches et autre pétouilles j’en suis resté à ce qui fonctionne pour moi.
usage occasionnel et ludique: oui bon, j’avoue que la formule est sans doute un peu caricaturale 😉 mais je ne l’oppose pas à un usage pro non plus. Mon idée était surtout d’opposer un usage soutenu à un usage occasionel (donc ludique, ok je raccourcis …).
Bref est-ce que le liquide rincage me donne des résultats corrects? « moui » mais pas suffisament satisfaisants et répétitifs. Il y a des rouleaux sur lesquels je ne veux surtout pas prendre le risque de galérer sur quelques clichés en retouche de scan. Si je n’avais qu’une pelloche à traiter de temps à autre ok, mais j’en développe beaucoup … et pour ma quantité c’est ce qui est le plus efficace i.e. moins de temps perdu en retouche de scan.
Après tout est possible je ne dis pas que personne n’a d’excellents résultats reproductibles avec un produit lambda. Je ne fais que partager mon humble experience.
L’autre chose que j’ai également noté c’est que mes films sont plus antistatiques avec du Photo-flo que du liquide rincage. Ainsi lorsqu’ils sèchent tous les uns à côté des autres ils ont nettement moins tendance à se coller les uns aux autres ou à attirer les poussières.
Comme toute experience ceci est empririque et non scientifique bien entendu. Mais pour moi avec un produit ça marche et avec l’autre beaucoup moins bien …
Egalement pour tous les produits ménagers il est difficile de connaître la concentration exacte en produit actif. Et à moins de se plonger dans « la-chimie-la-vrai » on dose un peu au pif donc difficile de savoir si on a mis assez de vinaigre ou pas. On peut en mettre plus que nécessaire « pour être sûr » mais dans ce cas on va polluer inutilement le fixateur. Pareil pour le liquide rincage, pas assez, c’est pas assez, trop ça laisse des traces.
D’où la formulation « occasionnelle » qui t’a un peu chauffé 😀
Donc que ce soit possible et que ça marche: oui c’est sans aucun doute le cas! j’en ai fait l’experience. Mais pour ma part avec une conso de film assez conséquente et toujours grandissante ma chaîne de production est plus efficace en terme de temps et de qualité de résultat.
Donc sur le fond je pense que nous sommes d’accord. Sur la forme, je n’ai pas le don de la formule passe-partout j’en conviens 😉
Amicalement
Je maintiens.
Les différents produits que j’utilise m’ont été conseillé par un professionnel qui les utilise régulièrement dans le cadre de son activité professionnelle (hors caffenol j’entends, ca c’est mon côté chimiste en herbe 😉 / cela dit je vois des pro sur Internet qui développent avec ce genre de produits)
Si je veux pousser plus loin, je dirais que le pro a encore plus besoin d’un développement à coût réduit, puisque c’est aussi sa marge qu’il construit comme cela.
Et le coup du calcaire, permets-moi de signaler que cela ne vient ni du liquide vaisselle, ni du produit de rinçage hein ? 😉
Quant aux traces, j’en ai jamais constaté chez moi, même avec du lave-vaisselle basique (mais incolore / inodore par contre) ; j’ai plutôt des problèmes avec les poils de mes chats que je n’arrive jamais à éliminer totalement des vitres de mon scanner 🙁
Oui, je suis d’accord il y en a pour qui ça fonctionne très bien.
Après on est aussi d’accord que ce qui coute le plus cher dans le dev c’est bien le révélateur et le fixateur. Et pour faire des économies sur ceux-là soit tu commandes en grande quantité soit tu fais tes poudres (perso je ne vais pas jusque là). Les économies potentielles sur l’agent mouillant c’est vraiment négligeable à côté d’un fixateur bien negocié.
Côté qualité, pour le vinaigre ok, mais pour l’agent mouillant je t’assure avoir vraiment tout essayé en dehors des produits officiels (sauf toutes les marques de produit vaisselle, mon problème vient peut-être de là) je maintiens aussi – et toc 😉 – non sérieusement c’est peut être du à la marque des produits que j’utilisais mais les traces étaient bien réelles. Le calcaire bien entendu vient de l’eau mais mon liquide rincage me laissait aussi quelques traces (c’est plus léger que du calcaire bien sûr) et ça finissait par me prendre le choux.
Je t’assure que nous sommes d’accords sur le fond, d’ailleurs mon agent moulliant officiel doit faire facilement une centaine de pellicules avant d’être jeté (car contenant trop de résidus et autres cochonneries mal lavées). A 0.03 centimes d’€ la pelloche je ne me ruine pas. Il est plus intéressant de remplacer le bain d’arrêt par du vinaigre.
Après à chacun sa sauce. Mais c’est vrai que l’argentique ce n’est pas au stade du développement que c’est ruineux!
Les poils de chats sur les scans c’est plus épineux ! 😉
Bonsoir,
D’abord merci pour votre site qui fourmille d’infos essentielles, et clairement expliquées !
Après une longue période d’arrêt, je reviens à l’argentique et découvre que… l’euro est passé par là, et le numérique aussi. Avant, je faisais tirer toutes mes photos en 10X15, et je n’avais pas l’impression de me ruiner. Maintenant, en faisant tout au labo, j’en aurais pour presque 1 euro par photo !
Pour le développement, votre vidéo est super bien faite, et ça n’a pas l’air si compliqué finalement, et tellement avantageux de le faire soi-même.
Mais pour le tirage ? Je n’ai pas regardé un négatif depuis des lustres, mais peut-on savoir d’un simple regard si la photo « vaut la peine » d’être imprimée, pour faire le tri dans celles qu’on imprime et diminuer les coûts ? Un index suffit-il ? J’avoue que passer par la phase scanner + logiciel ne m’attire pas plus que ça, j’aurais l’impression de rentrer dans le même schéma que pour mon APN, alors que je cherche justement une autre approche. Et puis, je me questionne sur la qualité du rendu avec la technique scanner puis impression jet d’encre. Est-ce proche du rendu d’un tirage argentique ? Quelles autres solutions à coût modéré s’offrent à moi ?
Merci d’avance pour vos conseils !
Sim
Bonjour Sim!
Heureux que tu puisses trouver des infos utiles sur le site 🙂
Pour répondre à ta question, oui, il est possible de passer outre l’étape scanner, tu peux bien sûr faire ça à l’ancienne en tirant des planches contacts mais ça ne t’avance guère plus car ça reste coûteux en terme de temps et selon ton volume, le papier revient cher pour cet emploi.
La solution la moins honéreuse et la plus rapide consiste à éditer directement sur négatif, au besoin avec une loupe pour vérifier la netté si c’est un critère qui te semble important.
Le seul hic dans ce procédé très simple et ultra rapide est qu’il nécessite un peu d’experience. On n’acquiert pas une habitude en 2 minutes.
Pour ma part je me fais une idée assez précise des clichés qui vont être intéressants quand je suspends mes films pour les faire sécher. Ce premier coup d’oeil s’avère souvent confirmé après le passage aux planches contacts par scan (dont j’explique la raison d’être ici), donc je peux attester que c’est un procédé valide.
Mais ça marche seulement une fois qu’on a pris le coup d’oeil. Il suffit donc de s’habituer à regarder les négatifs à la fenêtre ou sur table lumineuse pour finir par « voir » l’image. Ensuite le vrai souci peut provenir d’un nég trop fin i.e. pas assez dense, trop transparent, là aussi on prend vite le coup d’oeil.
Pour ce qui est d’un index objectif, non il n’en existe pas à moins de vouloir passer tes négs au densimètre (appareil coûteux), de plus à l’oeil on voit très bien si ça va passer ou pas donc inutile de s’embêter pour rien.
Bref en terme de coût c’est bien la meilleure solution.
Maintenant concernant la technique du tirage par scanner + imprimante pigmentaire, oui on peut dire que les rendus sont vraiment proches pour autant que tout soit « bien fait ». Mais proches ne veut pas dire identiques, loin de là, la chaleur d’un tirage baryté à la main reste identifiable.
Le gros avantage de la technique de tirage numérique est d’offrir un vaste choix de supports tout en conservant le grain naturel du négatif. Chercher à rapprocher les deux avenues revient à un exercice technique qui aurait peu d’intérêt. Le mieux est de les percevoir comme deux techniques différentes.
En terme de coût, quand on sait ce que l’on fait on s’économise beaucoup d’erreurs qui se chiffrent en argent. La meilleure économie vient donc d’une technique maîtrisée qu’elle soit hybride ou non.
En grande quantité pour du tirage rapide rien ne remplace le livre numérique en terme de coût de revient par image… Mais là on ne parle pas de tirage d’art. Il existe aussi la possibilité de faire imprimer ses images sur divers services internet qui offrent de bons tarifs sur de grandes quantité, mais là nous sommes sur des combos papiers/encres peu durables, c’est le Mac Do du tirage… perso je préfère la restauration rapide à la française…
Pour un tirage d’art, qui ira au mur, je reste sur ma position qui donne la primauté à la maîtrise de la technique pour déterminer l’économie de celle-ci qu’elle soit en chambre noire ou au scanner avec tirage pigmentaire.
Bonsoir, et merci pour votre réponse rapide et détaillée !
Je voudrais juste éclaircir 2 points :
– quand je parlais d’index, je voulais faire référence au petit papier 10X15 qui « récapitule » les photos de la pellicule en miniature. Au labo ici, ils le proposent dans le prix du développement, et je me demandais si ça, c’était assez grand pour se faire une idée du rendu d’une photo ?
– Je ne suis pas sûr de bien comprendre la création des planches contact, ni ce qu’est un livre numérique…
J’ai trouvé un petit club photo ici. Ils ont une chambre noire pour les tirages, avec plusieurs agrandisseurs. Par contre, ils ne font que très rarement le développement des pellicules.
Le bon compromis pourrait peut-être consister à bien s’entraîner à lire les négatifs, scanner et imprimer pour pas trop cher les photos « sympas », et tirer moi-même au club celles qui me plaisent le plus…
Merci encore pour tous vos conseils et vos éclaircissements !
Déso pour le retard j’étais en vadrouille 😉
En réponse à tes questions:
1. Index: Non l’ensenmble des vignettes sur un papier 10×15 ne te permettra pas de te faire une bonne idée des photos. Les vignettes sont simplement bien trop petites, à mon goût en tout cas.
2. Planches contact: leur but est simplement de fournir des vignettes d’une taille suffisante pour choisir les photos qu’on veut ensuite tirer, elles servent également à savoir ce qu’il y a sur la pellicule pour faciliter l’archivage. Un livre dit « numérique » est simplement un livre qui est imprimé avec une technique numérique, ce qui permet d’utliser tous les outils informatiques pour créer les pages et les remplir avec du texte ou des photos numériques (dans notre cas le scan des négatifs).
Ce que tu suggères est exactement ce que font beaucoup de praticiens argentiques de nos jours: on réserve le temps en chambre noire pour tirer ses plus belles images, les autres sont scannées et imprimées sous diverses formes.
P.S : j’ai trouvé les infos pour le livre numérique. Pour la création des planches contact, je précise ma question : je me demandais s’il fallait scanner les négatifs 1 à 1 ou si on pouvait scanner tous les négatifs d’une pellicule d’un coup ? (j’en doute, au vu des caractéristiques des scanners)
Merci encore !
Sim
Parfait,
concernant le scan cela dépend des scanners, beaucoup offrent la possibilité de scanner automatiquement toutes les images les unes après les autres.
Pour les scanners à plat courant on peut passer 4 bandes de négatifs contenant 6 clichés, une pellicule scannée automatoquement nécessite donc deux manipultions.
Comme pour tout, ce qui est automatique n’est pas toujours parfait, donc il ne faut pas s’attendre à ce que l’automate interprete correctement chaque image, mais ça fonctionne très bien pour 95% d’entre elles. Et surtout pour faire la lecture des photos c’est entièrement suffisant, ont est même gâté par rapport à une planche contact faite sous agrandisseur.
Super, merci mille fois pour toutes ces précisions !