Aujourd’hui un aparté sur un thème qui demande un certain recul.

Conversation avec Annick/Anne 65 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Ce témoignage a pour but de montrer, tout au moins est-ce mon souhait, que la désincarnation préfiguré par cette maladie n’est pas totale.

L’isolement induit par cette atteinte, pour la personne en question mais aussi pour ses proches, peut-être brisée de temps à autres au cours d’une conversation de cette nature. Certes surréaliste ce type d’échange me semble important en ce qu’il entretient avec l’extérieur une connexion réelle.

Ce mal attaque le coeur de la nature humaine et me touche au plus profond: risque-t-on réellement la « désincarnation » de notre vivant ?

Ou bien n’est ce qu’une autre de ces peurs que sucite l’inconnu qui nous conduit à frapper d’ostracisme intellectuel les premiers touchés ?